La bifurcation c’est l’instant où tu joues ta vie.
Exemple comme un autre : je me souviens d’un jour innocent où je pensai bon de changer de cap. Des déçus compréhensifs m’ont suivi du regard sur le chemin qui devait s’avérer sans issue. Tu m’as demandé, l’air songeuse, de jouer de la guitare. Je savais, sais-tu, que dans cette mélodie, je jouais ma vie. Tu m’as dit que la mélodie était triste. Tu as essayé. Conjuré des photographies englouties par une décennie de carton pour redonner feu à la flamme. T’adonnée aux souvenirs dans mes bras à la peau tendue par le vent sec des circonstances. Tu as tenu. Ça n’a pas pris.