Dans son livre Doppelganger Naomi Klein propose la notion de « popeckisation », inspirée du personnage de contes yiddish nommé Popeck, un farceur grotesque. Elle s’en sert pour désigner un phénomène où l’ensemble de ce que nous sommes, ou de ce que nous croyons, est repris par le Popeck. Lorsque, par exemple, les influenceurs d’extrême droite se plaignent des discriminations exercées à leur égard.
Tragiquement, la popeckisation nous coupe les herbes sous les pieds, et nous laisse sans paroles, et sans défense, contre les méfaits commis par ceux qui les travestissent.