Les sensibles, en règle, terrorisent leurs proches et leur environnement.
Il est bien sûr des sensibilités splendides à la beauté. Il est des sensibilités légitimes, heurtées par la malveillance dont nombreux êtres ne prennent même pas la peine de se cacher. Mais la plupart des « sensibles » — dont notamment ceux qui aiment se désigner comme tels — ne cesseront de se voir comme victimes qu’après avoir transformé leur entourage en guimauves tremblantes au rythme de leurs caprices douillets, avant de régner sur un empire de ouate.