Nous sommes entrés dans le 20e siècle avec la conviction qu’il fallait mourir pour des causes grandioses et stupides, dans les tranchées d’un territoire strié de lignes de front. À l’issue de décennies d’horreurs, nous aurions presque cru que plus personne n’était prêt à mourir pour une chose. Et pourtant…
Pour éviter que l’hécatombe ne recommence, il faudrait se donner plus de peine pour désigner plus clairement des choses pour lesquelles nous souhaitons vivre.