La philosophie étatisée s’agace face à la poésie et à la musique. Leur royaume s’étend là où les concepts n’atteignent plus rien, dans un territoire où même le meilleur des concepts apparaît informe et maladroit.
Le philosophe professionnel, à mi-chemin entre la musique et les concepts, sent que rien de ce qu’il a fait ne saurait suffire. Deux issues s’offrent dès lors à sa carrière : soit il reste outré, soit il fait oeuvre de ses regrets ; la seule de ses oeuvres qu’il vaut la peine de lire.
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