L’enfant est notre relai à la plus ancienne manière de concevoir le monde qui s’exprime dans les contes.
— Chaque année et de plus en plus, écrit Claude-Lévi Strauss, nous nous adressons aux petits enfants pour qu’ils consentent, en croyant au Père Noël, à nous aider à croire en la vie.
Les enfants vivent le monde. Nous servons à le générer. On sert à le maintenir.
On admire enfin l’enfant par ce qu’il incarne la possibilité de tout ce qu’on n’a jamais su être. Parce que son existence est encore ouverte. Et pourtant on l’enferme.