
Ne pas chercher à expliquer ni comprendre, mais voir. Ne pas chercher à maîtriser par la pensée, ne pas confiner la pensée dans sa traduction immédiate en actes. S’ouvrir, se laisser porter, accepter le flux, démultiplier les sensations avant de leur imposer une cohérence. Savourer son propre silence, se faire écho de l’environnement. Ne point épuiser sa parole dans le dit. Cesser de forcer l’apaisement de Prométhée en soi.
Devenir Orphée est un exercice de renoncement. Tel est peut-être le secret, aussi, de la littérature.