Peu de choses sont aussi violentes que les photos de famille, les instantanés de groupe disposés sans hasard devant l’arrière-plan idéal d’un paysage dont on fait programme. Elles fixent chaque individu à sa place.
Aucune esthétique de l’image n’est innocente. La photo d’un nouveau-né envoyée à tous les proches pour annoncer sa naissance pose également le champ de son futur. Elle est, elle aussi, un programme.