L’empreinte dans le temps est un rythme.
Le rythme est une manière d’échapper à la douleur par la répétition, en fabriquant des boucles rodées, que l’on ne sent plus à force d’usure.
L’humain cherche la compagnie de ceux qui disent ce qu’il pense. C’est-à-dire la compagnie de ceux qui émettent du son qui vibre à son propre rythme.
La télévision émet le rythme de ses spectateurs.
Un rythme singulier est la marque de ceux qui supportent la douleur. Leur empreinte est indéterminée. Leur compagnie est une libération. Ils cassent le rythme rodé, et, souvent, déplaisent. La musique qui dissone libère de la musique qui sonne. En présence d’une musique dissonante, on siffle.