Au dix-neuvième siècle, la nature a basculé dans le domaine de l’invisible au coeur duquel nous avons appris à puiser.
Nous libérant de la dépendance au mouvement brut des eaux et du vent, nous avons mis la main sur les forces qui ordonnent les particules de l’univers.
Nous avons appris à les canaliser, à les plier ; à leur faire suivre, dans l’espace, des tracés de but en but.
Nous avons fondé la galvanosphère.
Construit des encriers atomiques.
Nous écrivons à même la matière.
Mais les récits dont la batterie s’épuise s’arrêtent en plein vol et deviennent leur propre chute.