La fréquence ne suffit pas à faire rythme.
La fréquence élevée anéantit toute possibilité de changement. Car les faits successifs découpés en petites gouttes du quotidien, replongent aussitôt dans l’océan de l’évidence. La fréquence des échanges boursiers, de l’information, d’émission anale des dépêches médiatiques, n’accélère pas le monde, au contraire : elle le fait stagner dans une brumasse grise et informe.