Les choses s’impriment l’une dans l’autre.
La machine à écrire s’imprime dans le clavier d’ordinateur ; ses lettres sont distribuées de façon à ne pas coincer des tiges métalliques qui n’existent plus.
Le clavier d’ordinateur saura-t-il se désimprimer ? changer de forme ? redistribuer ses touches de manière à donner meilleur accès à ce qu’offre le monde de l’ordinateur ?
Si oui, ça prendra du temps. Car les choses s’impriment dans les humains à travers d’autres choses. Le clavier d’ordinateur perpétue en nous la machine à écrire. Nous exigeons du clavier d’ordinateur qu’il soit comme une machine à écrire car nous avons hérité l’habitude qu’en avaient nos géniteurs. En s’imprimant dans nos habitudes, les choses se réimpriment elles-mêmes dans le monde.