L’objectif de la propagande est de propager un pouvoir.
Ses instruments sont de toute taille, commençant par la gigantomachie des chaînes de télévision, qui absorbent, retiennent, prennent de l’énergie au passage, et laissent couler tel un barrage sur le fleuve Yangzi.
Mais même à l’échelle des fileuses, une propagande a lieu.
Là comme ici, un groupe privatif inséré dans une collectivité maintes fois plus large prend parole, dit et s’autorise à dire sa manière de penser la collectivité, et sa manière de voir autrui. Elle embrigade tous ceux qui la croient sur parole.
Quelle que soit l’échelle, tu entends toujours, au loin, la nuit, le bruit de vitres brisées et des bottes qui courent le pavé.