Un lieu commun étonnamment répandu dans les milieux artistiques veut que la raison soit froide. Elle n’est pourtant qu’un effort passionné, et foncièrement maladroit, de ne pas devenir fou face à l’assaut des choses. La raison est la manière la plus tragique d’être humain.
En raisonnant sur elle, je dirais qu’elle est un processus d’auto-assimilation plus ou moins conscient du temps. Elle se déploie dans l’espoir que sa logique devienne isomorphe à lui, c’est-à-dire, à soi-même.