La conscience est le résultat de la subjectivation du monde.
La conscience est incapable d’omniscience ; son lot, comme celui du corps, est le mouvement à travers un monde qui la dépasse. La conscience a cela d’étonnant qu’elle peut se mouvoir même au sein du corps, comme un penseur se déplace à travers le paysage.
Quand, en voyant étoiles et des galaxies, l’humain se sent diminué, puisse-t-il se rappeler que celles-ci n​’apparaissent telles qu’elles sont qu’à la lumière de sa conscience, et qu’il a tort de s’effrayer ainsi de sa propre ombre.
Puisse-t-il aussi se rappeler qu’il n’apparaît qu’en elles.
La conscience est un cheminement de l’objet au sujet.
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