Tu n’es pas ton chemin. Ton chemin, c’est toi.
Tu es ton chemin, ton corps formé tout de tous les « abords » et des bas-côté, du paysage que le champ fait exister en le donnant à voir.
Le chemin n’est pas une chose dans le paysage qui commencerait là, et s’arrêterait là-bas. Objectivement parlant, il n’y a qu’un réseau de tronçons. À toi d’en faire un chemin, chemin faisant. Le chemin n’est pas une chose dans le paysage, le chemin est le fait d’un individu humain, une série de choix inscrits dans l’espace et dans le temps.
Aucune destination, aucun lieu final, ne saurait déterminer le sens du chemin. Être ton lointain guide. Le chemin, seul, mène au lieu.
Nous n’habitons que « l’île d’Odes, où les chemins cheminent ».