La férocité de la satyre n’est complète que dans la menace qu’elle représente pour son auteur. La méchante Cabale du cheval Pégase tire une grande part du feu, qui l’anime, du bûcher où elle contribua à mener Giordano Bruno.
L’absence du tremblement qui résulte de liberté d’expression est, de ce point de vue, comparable à la tiédeur de l’amant trop sûr de la fidélité de sa maîtresse. L’un des tristes lots de la démocratie.