À chaque communauté ses xénophobes, ses membres atrophiés, ses branches mourantes, figées dans la peur de l’autre. En eux, l’histoire des peuples prend fin ; l’être qui ne souhaite plus exister se fige dans un ego de formol.
Ils se cachent sur les collines lointaines, dans les étables à vaches, au sein de traditions concoctées de toutes pièces, d’identités factices, rêvant à retourner, si ce n’est dans le trou, du moins dans la demeure des parents-éprouvette.
Nous en aurions presque pitié, s’ils n’entraînaient notre part de l’autre dans leur agonie.