L’art ne défend pas une cause. Il ne peut être le fait d’un militant, car il ne naît pas du désir de convaincre, mais de celui de communier. Il cristallise le besoin de ne pas être seul avec sa vision, avec les images, les rythmes, les couleurs qui n’ont pas encore reçu leur nom mais qui trépignent au creux des choses dont l’auteur de l’art a meublé son existence.