Comprendre quelqu’un est un processus d’adéquation rythmique. Dans le texte que je lis, j’invente un rythme : résonne alors tout mien le sens de l’imprimé.
Comprendre un orateur est plus difficile : il s’agit d’accueillir le rythme qui est le sien.
Comprendre quelque chose, enfin, est un processus gastronomique du sens : créer une chose et sa garniture contextuelle avant de la manger.
cf. dialogue