Les grands penseurs sont de grands radoteurs. Car il faut répéter une idée jusqu’à la nausée pour qu’elle s’imprime dans la parole du grand nombre. Au début, l’auteur s’y prête à contre-coeur, par peur de périr. À la fin, il y prend habitude, voire goût. À la fin de sa carrière, les fans redoutent toujours davantage de le voir radoter lors de la prochaine célébration.