Méditation, oscillations, j’attends, je geins un brin imbécile et je ne t’atteins plus. Tu maigris à vue dans la brume, ton corps se perd dans le halo pernicieux. Et je fonds de ton ombre. Des trésors enfouis se substituent à la vie terrestre. Fuyant en avant, je me perds, déposé, lâche, laissé inachevé par l’oiseau du destin las.
Puis j’erre, je patiente, j’oublie peu à peu que je ne suis pas. La vue des détails m’occasionne un certain détachement de l’ensemble. Ma bouche ressasse un murmure pour t’envelopper en moi mais tu es hors de portée de tous les sons. Les lumières des villes scintillent d’inspirations, mais à chaque souffle j’expire sans produire de bruit.