Observer, c’est amener l’infini du monde dans une certaine fin. Donner des bornes a l’infini.
Le travail du chercheur, dans ce sens, consiste à chercher non pas la totalité mais les lieux d’observation privilégiés. Car si tu peux observer n’importe où un mouvement de particules, il y a aussi cette circonférence de l’œil du cyclone, où tu en verras passer bien plus. Toutes les particules du monde passeront un jour par ce lieu privilégié, où tu n’as qu’à patienter pour les voir passer.
Il en va de même des personnes ou des oeuvres d’art. Certaines ont une aptitude supérieure à la norme de happer le réel et de le donner à voir.