Les maisons de retraite n’existeraient pas si la sexualité était ouvertement acceptée d’une génération à l’égard de l’autre.
Le couple paléolithique faisait peut-être l’amour à l’aise devant toute la tribu, assise autour comme dans une salle de spectacle. Leurs regards participaient du plaisir. Regarder ses congénères faire l’amour était comme regarder le feu.
La pornographie a remplacé cette transmission publique de l’art sexuel. L’image s’est substituée à un apprentissage multi-sensoriel du sens de l’accouplement des corps. Nous n’y comprenons plus rien et nous réinventons sans cesse la roue du feu.