L’amour tire l’homme hors de l’enfance et le projette aux pieds de la machine. L’infirmière renégate t’arrache au complot hospitalier des mères.
— Vous autres poètes, constate Zénon, avez fait de l’amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolées comme deux bouches l’une sur l’autre. Et pourtant, quel autre nom donner à cette flamme ressuscitant comme le Phénix de sa propre brûlure, à ce besoin de retrouver le soir le visage et le corps qu’on a quittés le matin ?
L’amour est un être, pas un avoir.
— Einen Menschen kennt einzig nur der, écrit Walter Benjamin, welcher ohne Hoffnung ihn liebt.