Il y a deux types de refoulement :
Le premier est programmatique. Il est le refoulement que l’on s’impose, et que l’on impose. Il interdit de dire les gros mots et tient l’étranger à l’écart à la frontière du cosmos. (cf. xénophobes)
Le second refoulement n’a aucun programme. Il est renouvelé sans cesse, générateur de zones d’ombre où se recueillent les désirs et où fermentent les destins.
La sublimation du premier type produit le petit-bourgeois. Le second n’a pas besoin de sublimation.
L’horizon dernier du refoulement de l’avenir est la mort. Heureux donc les inconscients, les éphémères, les autruches. Tous ceux qui ne prévoient pas. Je voudrais être immédiat au point de faire surgir de chaque présent un monde.