La tentation de protéger une part du réel, quelle qu’elle soit, s’enracine dans la nostalgie : le paysage, la ville, auraient été mieux.
— Ils nous ont dénichés, écrit Maurice Chappaz. Expulsés de l’enfance, de la nature tout court, de l’invisible qui est en nous. Des foules de bêtes, d’oiseaux sont tombés malades et se taisent.
Oui, le cosmos du capital nous estropie. Mais comment s’en protéger sans devenir nostalgiques ? Et quoi protéger au juste ? Peut-être un futur, justement, qui saurait nous étonner.