Dans une transformation, soit le sujet, soit l’environnement devient autre. Dans les deux cas advient un déclassement de l’ordre courant. Seule une identité nominale demeure. Les fils qui pouvaient être tirés ne sont plus ou actionnent d’autres leviers.
En changeant de forme, une taxinomie change de sens. Les transformations font peur aux tenants de pouvoir. Pas de pire cauchemar pour le tyran que des humains capables de se changer en animaux, des espèces en d’autres espèces, des lieux en espaces. Une transformation, quelle qu’elle soit, disloque les assises objectives du pouvoir ; elle parsème son territoire de trous, et déchire sa topologie.